dimanche 21 septembre 2014

Confiture ou miel de cerise ?



Courant du mois de juillet, qui aurait du être le mois de la miellée des sapins (1*). Il en était rien !
Plus aucune miellée, le vide, c’était le désert, elles ne trouvaient que quelques fleurs par ci par là à butiner.
Pour éviter la famine, et l’arrêt de la ponte des reines, le reste des provisions hivernal (2*)sortie au printemps ont été distribuées et consommées.
Lors d’un contrôle des ruches, j’apercevais des cellules remplies d’un liquide noires, de quelques traces à des demies cadres pleins.
 De plus près. 


Mais qu’est-ce cette substance noire, du miel de chêne ?
Non, une inspection au couteau montre un miel rouge foncé.
Mais qu’est-ce ? Ont-elles butinées des déchets de confiseries d’une usine, comme c’était le cas du miel bleu (3*)?
Non plus, l’usine la plus proche devrait se situer à plus d’une quinzaine de km.
Ne me restait plus qu’à le goûter, et surprise, c’est comme si j’avais croqué dans une cerise bien mûre !
Sans terminer la visite des ruches, je me suis dirigé sur le premier cerisier, j’avais pas loin, il en a un juste à la porte du rucher.
Je regarde la première grappe de cerises, et que vois-je ?
Une abeille sur les cerises !
Elle semble butiner
 Immédiatement rejoint par d’autres abeilles.
De plus près, elles sucent le jus des cerises mûres !
 

Ne trouvant rien à butiner, les abeilles récoltaient le jus de la cerise, je savais qu’elles butinaient les mirabelles (4*) , mais les cerises à tel point à remplir des cellules et des cadres, c’est une première pour moi en 30 ans de pratiques.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai récolté quelques dizaines de kg de ce miel.
Peut-on le considérer comme miel, ou plutôt en tant que confiture ?
Du moment qu’il n’y a pas d’intervention humaine, pas de rajout de sucre comme pour la préparation de confiture par l’homme, et que le produit a été récolté et transformé par les abeilles.
On peut le considérer en tant que miel, et puis, il est inutile de polémiquer sur le sujet, puisqu’il ne reste plus que quelques exemplaires, tellement il a suscité la curiosité des clients.
 
Quelques descriptions du miel.
Le goût de la cerise noire bien juteuse et mûre
Une légère acidité, et moins sucré qu’une confiture
Liquide, mais qui cristallise à grains fins très rapidement.
Je suggère de le liquéfier en bain-marie, afin de profiter pleinement du goût de cerise.
Voilà le résultat du mois de juillet, et d’une année apicole médiocre.  

dimanche 14 septembre 2014

Résumé du mois de juillet 2014


Cet article est un bref résumé du mois de juillet.
C’est juste pour vous dire que j’existe encore, après ce qui c’est passé sur Overblog, j’avais délaissé l’ancien blog, et maintenant, je suis submergé de travail au rucher, ne me laissant pas de temps pour le blog.

Dans l’ordre chronologique.

Début juillet le 08, l’extraction du miel de châtaignier.1*(lien)

De bonne qualité, mais en petite quantité, soit seulement ¼ d’une production normal



L’élevage des reines c’est dans l’ensemble bien passé, avec une série de bonnes reines.2*
Mais il y a aussi eu des ratés, comme des ruchettes sans reine, des abeilles pondeuses, et deux reines bourdonneuses comme sur ce cadre.

 Le 12 juillet, début de l’expulsion des mâles, c’est environ deux semaines plus tôt que les années précédentes.
C’est également le signe, que c’est la fin de saison 2014, qu’il n’y plus de miellée.

Les bouches à nourrir inutiles, seront éjectées de la ruche

Plus de miellée, égale disette des ruches, tous les cadres de provisions sortie des ruches au printemps, ont été redistribués aux ruches pour les nourrir. 3*
Des ruchettes ont été pillées, facilement reconnaissable sur la planche d’envol. 4*

 Les cadres ont été entièrement vidés, même la cire a été déchiquetée, et on dit toujours que l’homme est le pire des animaux ?   

 Pour compenser le manque de miellée depuis début juin, j’ai planté de la jachère apicole devant le rucher, un mélange de bourrache, phacélie, diverses plantes mellifères et de tournesol.

 Les plantes ont été abondamment butinées.

Mais malgré cette plantation, cela n’a pas évité la famine et l’introduction de cadres à miel dans les colonies.
Pendant les périodes pluvieuses, à l’atelier, la confection de caisses à nucléis supplémentaires.

 Voilà le résumé d’une année apicole catastrophique, nous avions pourtant très bien démarrer au printemps, avec des colonies en formes et sans perte hivernal.
Toutes les ruches étaient très fortes durant toute la saison, elles auraient pu récolter des quantités record tellement elles étaient prêtes.

Il ne manquait plus que les conditions météo, mais hélas elles n’étaient pas bonnes.

Pendant la floraison des acacias, il pleuvait, et s’il ne pleuvait pas, il faisait trop frais les nuits.

Pour les châtaigniers, idem.

Pour le miel de forêt, ça avait bien démarré, mais est arrivé une période caniculaire, asséchant le miellat.

Pour le miel de sapin, les signes précurseurs étaient encourageants, les pucerons étaient présents, mais encore une fois la météo est venue tout gâcher.

Malgré ces déboires, j’ai récolté de tout en très petite quantité (excepté sapin), même une petite récolte d’une nouvelle variété de miel, mais cela sera le sujet d’un article à part.



Pour la suite des articles, il faudra être patient, je vais prochainement changer mon PC et mon système d’exploitation, n’étant pas un crack en informatique, vous comprendrez qu’il me faudra du temps pour m’accommoder à tous ces changements

A bientôt………….    

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