Actuellement l’apiculture est au stand-by, il fait froid,
avec des nuits entre -2 et 0° et une nuit dévastatrice à moins 5° ! Tous
les fruitiers et noyers ont gelées, anéantissant en une nuit la belle floraison
et l’espoir de récolter des fruits cette été.
Pour patienter, quelques
images de mes sorties printanières.
Ce matin du 27 février 2017, j’apercevais des cerfs
derrière les troncs d’arbres
Mais un des cerfs me repère, on s’observe, rien d’anormal
jusqu'à là, sauf qu’en regardant mieux, je remarque qu’il lui manque le bois
droit ! Mais je ne vois pas l’autre bois à cause des branches, l’avait-il
aussi perdu ?
A force de les observer, je les avais dérangé, ils se
sont mis à bouger, c’est à cette instant que j’ai aperçu le deuxième bois sur
la tête.
A cet instant, un espoir de trouver un bois de cerf me
fit monter l’adrénaline, mais par précaution je n’étais pas aller voir de
suite, puisque les cerfs n’avaient bougé que de quelques mètres.
J’avais donc pris la décision de quitter les lieux
discrètement sans les déranger plus, la forêt est grande, je connaissais encore
d’autres lieux à prospecter.
Notre belle forêt
A peine arrivée, deux jeunes six cors
Un couple de chevreuil
D'autres chevreuils
Encore des jeunes cerfs.
Une découverte insolite, un jaguar serait-il passé par
là ?
Un renard en chasse
Trois heures et demie se sont écoulés depuis l’aperçu du
cerf avec qu’un seul bois, j’étais donc retourné voir s’il m’avait laissé un
cadeau.
Mais malheureusement, déception, il y avait plusieurs
couches (trace au sol quand ils étaient couchés), ils devaient être entre 5 et
7 cerfs, d’après les traces, ils étaient couchés toute la nuit sur place, et
pas une seule mue.
D'un côté c’est normal, la saison de la perte des mues
n’avait pas encore démarrée, peut-être un cerf mono-bois ?
Je tourne encore quelques mètres autour de l’endroit ou
ils étaient stationnés, puis je prenais la direction de leur déplacement.
Et à 100 m de leur point de repos, une forme au sol me fit
sursauter !
Ça a payé de ne pas les déranger, le bois gauche était là
à m’attendre
Ce n’est pas un monstre, mais ça fait toujours plaisir de
trouver une mue de cerf.
Le sang sur la meule témoigne de la tombée récente.
Si
j’ai pris la mauvaise décision d’aller voir de suite il y a trois heures, les
cerfs auraient pris la fuite et seraient partie je ne sais où, ce bois je
ne l’aurais pas eu !
Moralité :
La patience paye.
Bonjour,
RépondreSupprimerUn beau gros bois pour commencer cette saison.
Bravo!
Merci Olivier
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